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15.06.23 - 46 100 logements de plus dans le Grand Genève entre 2013 et 2019
En 2019, le Grand Genève (GG) compte 505 400 logements. Près d'un logement sur deux (47 %) est situé dans le canton de Genève, 44 % dans le Pôle métropolitain du Genevois français et 9 % dans le district de Nyon. Entre 2013 et 2019, le parc total du GG s’est agrandi de 46 100 logements. Sa croissance annuelle moyenne s’établit ainsi à 1,6 %. Avec 2,3 %, le Pôle métropolitain du Genevois français connaît la plus forte hausse. Viennent ensuite le district de Nyon avec 1,7 % et le canton de Genève avec 0,9 %.
La population du GG atteint 1 025 300 habitants au 1er janvier 2019. Entre 2013 et 2019, son taux de croissance annuel moyen est de 1,4 % (+ 82 800 habitants en six ans), soit une croissance moins forte que son parc de logements. C'est également le cas pour le district de Nyon et le Pôle métropolitain du Genevois français, pour lesquels la croissance annuelle moyenne de la population est de respectivement 1,5 % et 1,6 %. Seul le canton de Genève présente un taux de croissance annuel moyen de sa population (+ 1,3 %) supérieur à celui des logements.
Sur les 424 100 logements occupés (ou résidences principales) du GG, 27 % sont des maisons individuelles. Dans le Pôle métropolitain du Genevois français, la part de maisons est importante (42 %), comme dans le district de Nyon (29 %). Elle est plus faible (12 %) dans le canton de Genève, en raison de son caractère particulièrement urbain.
Plus d’un quart des logements occupés dans le Pôle métropolitain du Genevois français ont été construits depuis 2006 (27 %), signe du fort dynamisme de cette zone. Cette part est également assez importante dans le district de Nyon (20 %), alors qu'elle n’est que de 9 % dans le canton de Genève.
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Fichier de données complémentaires
21.03.23 - Entre 191 000 et 390 000 habitants de plus dans l’Espace transfrontalier genevois d'ici à 2050
En 2050, l’Espace transfrontalier (ETG) genevois abriterait entre 1 208 000 et 1 407 000 habitants, soit respectivement 16 % ou 28 % de plus qu’en 2018 (entre 191 000 et 390 000 habitants supplémentaires). Selon le scénario moyen, qui table sur une hausse de 25 %, la population augmenterait plus rapidement dans le Genevois français de l’Ain (+ 33 % entre 2018 et 2050) que dans les autres sous-territoires sous revue (Genevois français de la Haute-Savoie, canton de Genève, district de Nyon). Quel que soit le scénario retenu, la population âgée de 80 ans ou plus progresserait très fortement. Ce groupe d’âges pourrait ainsi comprendre jusqu’à 72 000 personnes supplémentaires (+ 173 %) dans l’ensemble de l’Espace.
La forte dynamique démographique de l’ETG, constatée depuis 1999, représente un défi important qui se manifeste à travers une demande accrue en logements, infrastructures et services publics divers. Au défi de la croissance s’ajoute celui du vieillissement de la population. Dans ce cadre, la réalisation de projections démographiques régulièrement mises à jour apparaît comme une nécessité.
Cette fiche approfondit les résultats diffusés en juillet 2022, voir
les tableaux et la note explicative.
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10.01.23 - La croissance démographique d'Auvergne-Rhône-Alpes portée par l'Ain et la Haute-Savoie
Au 1
er janvier 2020, la région Auvergne-Rhône-Alpes, deuxième région la plus peuplée de France, compte 8 079 000 habitants. Portée par les deux départements limitrophes du canton de Genève, la Haute-Savoie (+ 1,1 %) et l'Ain (+ 0,8 %), sa croissance annuelle moyenne est soutenue entre 2014 et 2020 (+ 0,5 %). Elle est supérieure à la moyenne nationale (+ 0,3 %).
La Haute-Savoie et l’Ain comptent, respectivement, 835 200 et 657 900 habitants au 1
er janvier 2020. Ils font partie des dix départements de France métropolitaine les plus dynamiques en termes de croissance démographique entre 2014 et 2020.
Notons encore qu'entre les périodes 2009-2014 et 2014-2020, la croissance démographique ralentit tant au niveau national (- 0,2 point) qu'au niveau de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (- 0,3 point) et des deux départements précités (- 0,4 point chacun).
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29.09.22 - Un actif en emploi sur dix résidant à Annecy travaille en Suisse, surtout dans le canton de Genève
En 2018, parmi les 58 000 actifs en emploi résidant à Annecy, 10 % travaillent en Suisse, majoritairement à Genève. Le nombre des actifs transfrontaliers résidant à Annecy est en forte augmentation : il a doublé depuis 2008, alors que le total de la population active en emploi y est resté stable.
A titre de comparaison, 23 % des actifs en emploi résidant en Haute-Savoie travaillent en Suisse. Cette proportion atteint 60 % dans la commune de Saint-Julien-en-Genevois, située à la frontière avec le canton de Genève.
Les actifs résidant à Annecy qui occupent un emploi de cadre ou de profession intermédiaire sont proportionnellement plus souvent frontaliers : 16 % des cadres et 12 % des professions intermédiaires travaillent en Suisse, contre 10 % parmi l’ensemble des actifs en emploi.
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22.09.22. Le canton de Genève groupe plus de la moitié des actifs résidant en France et travaillant en Suisse
En 2019, on enregistre 205 900 actifs résidant en France et travaillant en Suisse (nommés actifs transfrontaliers ci-après). Plus de la moitié (54 %) se rendent dans le canton de Genève, 15 % dans le canton de Vaud et les 31 % restants dans d’autres cantons.
La quasi-totalité des 110 500 actifs transfrontaliers qui travaillent dans le canton de Genève proviennent des départements de la Haute-Savoie (78 900) et de l'Ain (26 900). Les communes haut-savoyardes d'Annemasse (6 600) et d'Annecy (5 600) et celle aindinoise de Saint-Genis-Pouilly (4 200) en comptent le plus grand nombre.
Concernant le canton de Vaud, parmi les 30 900 actifs transfrontaliers, la moitié se déplace de la Haute-Savoie (9 000) et de l'Ain (6 400), principalement des communes aindinoises de Gex (1 700) et de Divonne-les-Bains (1 300), ainsi que de la commune d’Evian-les-Bains (1 200) en Haute-Savoie.
Pour les actifs transfrontaliers aindinois et haut-savoyards, la voiture est le mode de déplacement le plus fréquent : elle représente 79 % des trajets tant en direction du canton de Genève que du canton de Vaud. Les transports en commun sont proportionnellement moins utilisés dans le canton de Genève (12 %) que dans le canton de Vaud (19 %). L’écart entre les deux cantons tient à la forte proportion d’actifs transfrontaliers haut-savoyards utilisant les transports en commun pour se rendre dans le canton de Vaud (28 %), en particulier les transports lacustres. Les deux-roues, motorisés ou non, composent le solde restant (Genève : 9 % et Vaud : 2 %).
Entre 2013 et 2019, le nombre total d'actifs transfrontaliers travaillant en Suisse augmente en moyenne de 2,9 % par an. La hausse est plus importante parmi ceux qui travaillent dans le canton de Vaud (+ 4,8 % par an en moyenne). Les actifs transfrontaliers ayant un emploi dans le canton de Genève augmentent, quant à eux, de 3,0 % en moyenne chaque année.
Répartition par commune des actifs transfrontaliers de l'Ain et de la Haute-Savoie dans l'Atlas statistique
05.08.22. 7 000 soignants aindinois et haut-savoyards viennent travailler dans les cantons de Genève et Vaud
Environ 41 000 soignants résident dans le Territoire franco-valdo-genevois, constitué de l’Ain et de la Haute-Savoie pour la partie française, et des cantons de Genève et de Vaud pour la partie suisse. Parmi les 25 000 soignants aindinois et haut-savoyards, 7 200 exercent en Suisse, en particulier dans les cantons de Genève (5 900) et de Vaud (1 100). Ces flux importants traduisent un fort déséquilibre entre lieu de résidence et lieu de travail.
Le personnel soignant est composé principalement de femmes, souvent à temps partiel. Il est majoritairement diplômé en France, y compris dans les hôpitaux et cliniques du canton de Genève où 57 % détient un diplôme d’origine française. Cette part est moindre dans le canton de Vaud (27 %).
Par ailleurs, le nombre de nouveaux diplômés en soins infirmiers dans le Territoire franco-valdo-genevois est en hausse depuis 10 ans, surtout dans la partie suisse.
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11.07.22. Entre 1 208 000 et 1 407 000 habitants dans l’Espace transfrontalier genevois à l’horizon 2050
Les projections démographiques sont élaborées pour l’ensemble de l’Espace transfrontalier genevois. Ce territoire est composé du canton de Genève, du district de Nyon et de la zone d’emploi du Genevois français.
Selon les nouvelles projections démographiques (réalisées en 2022), entre 191 000 et 390 000 habitants supplémentaires sont attendus à l’horizon 2050 dans l’Espace transfrontalier genevois (ETG). La croissance de la population est ainsi comprise entre 16 % et 28 % par rapport à fin 2018. Quel que soit le scénario retenu, le rythme de progression annuelle de la population projeté (entre + 0,6 % et + 1,1 %) est inférieur à celui observé depuis 1999 (+ 1,3 %).
D’après le scénario moyen, le seuil des 1 250 000 résidants serait atteint en 2044 et l’ETG compterait 1 308 000 habitants en 2050. En présence de circonstances démographiques favorables, le seuil de 1 250 000 serait franchi dès 2038. L’essor démographique de l’ETG dépendra essentiellement des nouveaux arrivants dans le territoire. Ces derniers étant en général plutôt jeunes, ils contribuent à réduire le vieillissement de la population et à l’accroissement du niveau de fécondité.
Quelle que soit l’ampleur de l’immigration, le vieillissement de la population est inévitable. L’effet des deux baby-booms qui ont eu lieu au cours des années 1940 et 1960 explique la forte accélération du vieillissement de la population durant les années à venir. Selon le scénario moyen, la population des 65 ans ou plus passerait le cap des 200 000 personnes dès 2031 et le nombre de résidants appartenant au « quatrième âge » (personnes de 80 ans ou plus) doublerait d’ici à 2043.
Réalisés en collaboration avec Statistique Vaud, ces résultats complètent ceux diffusés en mars 2022 pour le canton de Genève.
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19.05.22. En 2018, 125 000 résidants de la région Auvergne-Rhône-Alpes travaillent en Suisse
En 2018, plus de 125 000 actifs transfrontaliers résidant dans la région Auvergne-Rhône-Alpes viennent travailler en Suisse, dont la majorité dans le canton de Genève (106 000 personnes) ou dans le canton de Vaud (15 700). Les autres cantons en attirent nettement moins (3 500).
Qui sont les actifs transfrontaliers ? Dans sa nouvelle publication, l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes propose de découvrir le profil des actifs transfrontaliers en termes de catégorie socioprofessionnelle, lieux de résidence et de travail, moyen de transport utilisé, sexe et âge.
Le profil le plus fréquent (35 100 actifs transfrontaliers) est celui des employés peu diplômés, occupant par exemple des postes administratifs d’entreprise et dont le lieu de travail se situe majoritairement en ville de Genève.
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Découvrez la répartition par commune des actifs transfrontaliers de l'Ain et de la Haute-Savoie dans l'Atlas statistique
30.03.22. Découvrir le canton de Genève et sa région transfrontalière à l’aide du nouvel atlas statistique
L’atlas statistique qui vient d’être mis en ligne permet de découvrir le canton de Genève et la région transfrontalière sous un nouveau jour. Il contient en effet un grand nombre d’indicateurs localisés que l’utilisateur peut visualiser à son gré. Il est possible d’affiner l’analyse en croisant plusieurs indicateurs sur une même carte ou en choisissant une année donnée. Les cartes personnalisées ainsi produites peuvent être exportées dans divers formats. De même, les données servant à la confection des cartes sont facilement téléchargeables et l'utilisateur peut également charger ses propres jeux de données.
En optant pour la région transfrontalière, on peut sélectionner le périmètre de son choix : Territoire franco-valdo-genevois, Grand Genève ou Espace transfrontalier genevois. Si l’on s’intéresse plutôt au canton, pour lequel les indicateurs disponibles sont les plus nombreux, on peut afficher les résultats par commune ou, quand les données sont disponibles, à l’échelon des secteurs ou des sous-secteurs.
Outre les quelque 200 cartes qui peuvent être réalisées, l’atlas statistique propose également des comparaisons graphiques entre les communes genevoises.
Découvrez l’atlas
14.03.22. Un million d’habitants dans l’Espace transfrontalier genevois
Composé du canton de Genève, du district de Nyon et de la zone d’emploi du Genevois français l’Espace transfrontalier genevois (ETG) compte 991 600 habitants au 1er janvier 2019, selon les derniers chiffres disponibles.
La population de l’ETG affiche une croissance annuelle moyenne de 1,4 % entre 2013 et 2019, soit un rythme légèrement inférieur à celui enregistré entre 2008 et 2013 (+ 1,6 %). Entre 2013 et 2019, la progression est portée par le district de Nyon (+ 2,0 % en moyenne annuelle) et la partie aindinoise de la zone d’emploi (+ 2,0 %). La partie haut-savoyarde croit de 1,6 % et le canton de Genève de 1,1 %.
Entre 2013 et 2019, la croissance accélère dans les territoires suisses de l’ETG par rapport à la période 2008 et 2013. Pendant cette dernière, la population du district de Nyon a augmenté en effet de + 1,8 % en moyenne annuelle et celle du canton de Genève de + 1,0 %. Inversement, la partie française de l’ETG enregistre un ralentissement de la croissance de sa population, passant de + 2,5 %, entre 2008 et 2013, à + 1,7 % entre 2013 et 2019.
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15.02.22. Près de la frontière suisse, un ménage français sur deux perçoit un revenu de source étrangère
En 2018, 4,4 % des ménages de la région Auvergne-Rhône-Alpes perçoivent un revenu de source étrangère. Ils sont 48 % dans la partie française du Grand Genève, où le nombre de travailleurs frontaliers est très important. Les revenus étrangers sont avant tout des salaires, souvent élevés. De ce fait, les ménages percevant de tels revenus ont un niveau de vie supérieur à ceux n’en touchant pas. Comparés à l’ensemble des ménages d’Auvergne-Rhône-Alpes, ce sont plus souvent de jeunes couples avec enfants, vivant majoritairement de leurs salaires.
Dès que l’on s’éloigne de la frontière suisse, les ménages percevant des revenus étrangers sont peu nombreux et la part des salaires est moindre, au profit des pensions et retraites.
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07.12.21 - L’Espace transfrontalier genevois, entre dynamisme et interconnexion croissante
Début 2020, le Territoire franco-valdo-genevois compte 2 803 000 habitants, dont 53 % résident côté français (30 % en Haute-Savoie et 23 % dans l’Ain) et 47 % côté suisse (29 % dans le canton de Vaud et 18 % dans celui de Genève). La démographie de ce territoire est très dynamique. Depuis 2010, sa population augmente chaque année de 1,2 % en moyenne.
En son sein, l’Espace transfrontalier genevois regroupe le canton de Genève, le district de Nyon et la zone d’emploi du Genevois français, qui compose un bassin de vie et d’emploi intégré. Il abrite désormais près d’un million de personnes. Entre 2013 et 2018, sa population s’accroît de 1,5 % en moyenne chaque année, un rythme supérieur à celui enregistré en Suisse (+ 1,1 %) et en France métropolitaine (+ 0,4 %).
L’essor de la population va de pair avec celui de l’emploi. Dans le Territoire franco-valdo-genevois, l’emploi progresse de 1,7 % entre 2018 et 2019. Dans l’Ain, la hausse n’est que de 0,4 %, soit un point de moins qu’en Haute-Savoie. Dans la partie suisse du territoire, la croissance s’établit à 3,2 % dans le canton de Genève et à 1,5 % dans le canton de Vaud.
Signe de l’interconnexion croissante de la région transfrontalière, le canton de Genève attire une main d’œuvre française de plus en plus importante. Il reçoit à lui seul la moitié des 203 400 personnes effectuant des déplacements domicile-travail entre la France et la Suisse recensés début 2018. Entre 2013 et 2018, leur nombre augmente de 3 % en moyenne par an tout comme le nombre de navetteurs de France vers le canton de Genève.
En 2020, année marquée par l’éclatement de la crise liée à la pandémie de Covid-19, la production de logement s’oriente à la baisse dans l'Espace transfrontalier genevois. En un an, le nombre de logements commencés diminue de 62 % dans la partie aindinoise de la zone d’emploi du Genevois français et de 34 % dans les communes situées en Haute-Savoie, pour s’établir respectivement à 710 et 2 210 logements. L’impact de la crise est plus sévère dans le Genevois français que dans les zones d’emploi voisines. Dans le canton de Genève, les mises en chantier se tassent également, pour atteindre 2 590 en 2020. Ce chiffre est toutefois supérieur à la moyenne enregistrée entre 2010 et 2019 (2 100).
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01.12.21 - Impacts de la pandémie de coronavirus sur le Territoire franco-valdo-genevois : indicateurs choisis
La pandémie de Covid-19 qui frappe depuis début 2020 engendre des conséquences lourdes sur le plan sanitaire. La crise sanitaire elle-même ainsi que les mesures mises en place pour la contenir provoquent un choc sur l’ensemble de l’économie.
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06.10.21 - Amplification des écarts de revenus en Auvergne-Rhône-Alpes : l’effet du travail frontalier
Dans les départements de la Haute-Savoie et de l'Ain, en 2017, le revenu fiscal annuel moyen est supérieur de, respectivement, 29 % et 4 % à celui de la moyenne de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui s’élève à 15 800 euros par habitant. En 2017, les territoires avec les plus hauts revenus sont les communautés de communes ou d’agglomération du Genevois, du Pays de Cruseilles, du Pays de Gex, d’Arve et Salève, de la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc et des Quatre Rivières.
En vingt ans, les disparités de revenus fiscaux entre les communes ont augmenté du fait de la forte croissance des revenus fiscaux dans les communes proches de la Suisse, induite par le doublement du nombre de travailleurs frontaliers. Comparativement à la moyenne régionale, les habitants des établissements publics de coopération intercommunale à proximité de la Suisse ont connu une croissance plus importante de leurs revenus fiscaux et ceux-ci sont en 2017 parmi les plus élevés de la région, entre 30 % et 64 % supérieurs à la moyenne.
Les communes du pôle métropolitain du Genevois français contribuent ainsi à 30 % des écarts de revenus de la région, contre 5 % en 1999.
Le revenu fiscal moyen correspond à la somme des ressources déclarées par les contribuables sur leur déclaration de revenus (revenus d’activité, indemnités de chômage, pensions…), rapportée à la population de la région. Il ne prend pas en compte le prélèvement des impôts directs ni le versement des prestations sociales.
Un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) est une structure administrative française regroupant plusieurs communes afin d'exercer certaines de leurs compétences en commun.
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28.05.21 - L'enseignement supérieur dans le territoire franco-valdo-genevois élargi
Localisé de part et d’autre de la frontière franco-suisse, le territoire franco-valdo-genevois élargi, identifié spécifiquement pour les besoins de cette étude, s’étend sur une vaste zone comprenant les départements de l’Ain, de la Haute-Savoie, de la Savoie, du Rhône et de l’Isère côté français, et l’ensemble de la Suisse romande côté suisse.
Près de 344 500 étudiants sont présents dans les établissements d’enseignement supérieur de ce territoire, marqué par une forte présence de personnes en formation. Conséquence de l’implantation d’un nombre élevé d’établissements de l’enseignement supérieur dans les plus grandes agglomérations, la répartition des étudiants sur le territoire n’est pas uniforme. Ils sont très fortement concentrés dans les zones les plus peuplées, l’Isère et le Rhône côté français, et les cantons de Genève et de Vaud côté suisse. Ces cinq dernières années, le nombre d’étudiants a vivement augmenté, la hausse étant davantage marquée dans la partie française.
La zone de recrutement des établissements de l’enseignement supérieur est plutôt locale dans la partie française et davantage orientée vers l’international côté suisse. Parmi les étudiants en provenance de l’étranger, la France est le premier pays d’origine.
Le poids de l’enseignement universitaire est élevé sur le territoire, supérieur aux niveaux nationaux.
Des deux côtés de la frontière, les femmes sont légèrement plus nombreuses que les hommes au sein de la population étudiante. Le personnel enseignant, quant à lui, est constitué majoritairement d’hommes, même si la part des femmes progresse d’année en année.
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15.04.21 - Une pauvreté toujours plus basse dans les départements limitrophes de Genève
La pauvreté en Haute-Savoie et dans l'Ain baisse entre 2013 et 2018. En Haute-Savoie, le taux de pauvreté passe sous la barre des 9 % (8,9 % ; - 0,4 point par rapport à 2013). Il s’agit du plus faible taux départemental de France. Cette évolution tient au niveau de vie très élevé de la population (1er département hors Île-de-France), de surcroît en forte hausse (2e plus forte croissance sur la période). Dans l'Ain, le taux de pauvreté s’établit à 10,3 % en 2018, en diminution de 0,3 point par rapport à 2013.
Les nombreux travailleurs frontaliers bénéficient du marché de l’emploi suisse qui offre des revenus en moyenne plus élevés. Même les populations plus fragiles sont moins touchées par la précarité. Les familles monoparentales, nombreuses notamment en Haute-Savoie, ont ainsi le plus faible taux de pauvreté à l’échelle nationale (19 % en 2018, 11 points de moins qu’en France métropolitaine). Il en va de même pour les moins de 30 ans (12 % contre 22 %).
Le taux de pauvreté correspond à la proportion d’individus pauvres. Un individu est considéré comme pauvre quand le revenu de son ménage est inférieur au seuil de 60 % du revenu disponible médian (soit 1 087 euros par mois pour une personne seule en 2018 en France métropolitaine).
17.03.21 - Le Grand Genève franchit la barre du million d’habitants entre 2013 et 2018
La population de l'Espace transfrontalier genevois continue d’augmenter à un rythme soutenu. La croissance s’établit à 1,5 % par an en moyenne au cours de la période 2013-2018, soit un niveau proche de celui enregistré entre 2008 et 2013 (+ 1,6 %). Ses habitants sont au nombre de 982 200 en 2018, contre 910 800 en 2013. Cette forte progression est portée par le district de Nyon et la partie aindinoise de la zone d'emploi du Genevois français, dont les populations augmentent respectivement de 2,2 % et 2,1 % par an en moyenne.
Les communes qui connaissent les hausses les plus importantes sont Chancy (+ 8,1 % par an en moyenne), dans le canton de Genève, Chevry (+ 7,2 %), dans le Genevois de l'Ain, Présilly (+ 6,8 %), dans le Genevois de la Haute-Savoie, et Vich (+ 6,7 %), dans le district de Nyon.
Entre 2013 et 2018, le Grand Genève voit, quant à lui, son nombre d'habitants passer de 947 500 à 1 017 700, franchissant ainsi la barre du million d’habitants.
22.01.21 - Ain et Haute-Savoie : une économie fragile à l’aube de la deuxième vague de la pandémie
Après avoir été durement touchée lors du premier confinement en 2020, l’activité dans la région Auvergne-Rhône-Alpes a pansé une partie de ses plaies durant l’été, à la veille de la deuxième vague de la crise sanitaire.
L’emploi salarié a repris un peu de vigueur, porté par le secteur tertiaire et l’intérim, malgré un recul de l’emploi industriel. Au 3e trimestre 2020, la reprise de l’emploi est particulièrement forte dans les départements frontaliers de la Haute-Savoie (+ 2,2 %) et de l'Ain (+ 1,8 %). Alors que l'emploi dans l’Ain se rapproche de son niveau de fin 2019 (- 0,9 %), la Haute-Savoie en reste encore éloignée (- 1,9 %). De son côté, le nombre de salariés dans l'industrie baisse de 0,3 % dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et de 0,8 % en Haute-Savoie. Rappelons que ce département accueille une forte implantation d’usines de décolletage.
Quant au chômage, il repart à la hausse. Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, il s’élève à 7,9 % à fin septembre 2020. Par rapport à la fin 2019, avant la crise sanitaire, cela représente une hausse de 0,9 point. Dans le même temps, la Haute-Savoie et l’Ain enregistrent une progression de, respectivement, 1,3 point et 1,0 point.