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24.01.25 - Ralentissement de la croissance de la population dans la région transfrontalière
Au 1er janvier 2022, la population de l'Espace transfrontalier genevois (ETG), composé du canton de Genève, du district de Nyon et de la zone d’emploi du Genevois français, compte 1 019 900 habitants. La moitié réside dans le canton de Genève, 40 % dans le Genevois français et 10 % dans le district de Nyon.La population de l'ETG affiche une croissance de 1,1 % par an en moyenne au cours de la période 2016-2022. Cette augmentation est moins marquée que celle enregistrée entre 2011 et 2016 (+ 1,6 %). C'est la zone d'emploi du Genevois français qui connait le plus grand ralentissement : la population y augmente de 1,4 % par an en moyenne au cours de la période 2016-2022, contre 2,3 % entre 2011 et 2016. Concernant la partie suisse de l'ETG, la croissance annuelle moyenne passe de 1,6 % entre 2011 et 2016 à 1,2 % entre 2016 et 2022 dans le district de Nyon, et de 1,2 % à 0,8 % dans le canton de Genève pour les mêmes périodes.
Les communes de l'ETG qui connaissent les hausses les plus importantes entre 2016 et 2022 sont Chevry (+ 5,8 % par an en moyenne) dans le Genevois de l'Ain, Chevrier (+ 5,6 %) dans le Genevois de la Haute-Savoie, Vich (+ 4,4 %) dans le district de Nyon et Soral (+ 4,4 %) dans le canton de Genève.

10.12.24 - Les actifs transfrontaliers parcourent en moyenne 28 km pour se rendre au travail en Suisse
En 2021, 138 000 habitants de la région Auvergne–Rhône-Alpes travaillent en Suisse (nommés actifs transfrontaliers ci-après), principalement dans les cantons de Genève et de Vaud. La distance moyenne de leur trajet domicile travail est de 28 km, soit 2,2 fois celle des autres actifs en emploi de la région.Le trajet est le plus souvent parcouru en voiture : 77 % des actifs transfrontaliers l’utilisent. Entre 2010 et 2021, la part des trajets automobiles diminue de 6 points de pourcentage. En raison notamment du développement de l'offre de transport en commun ces dernières années (liaisons lacustres sur le Léman, Léman Express, tramway Annemasse-Genève), les baisses sont plus importantes dans la zone d'emploi du Chablais (- 9 points) et dans celle du Genevois français (- 8 points). Dans cette dernière, plus de la moitié des actifs en emploi (53 %) exercent leur activité en Suisse. Il s'agit de la zone d'emploi, en France, qui présente la plus forte proportion d'actifs transfrontaliers dans sa population active en emploi.
05.12.24 - Les inégalités de revenus dans la région transfrontalière se creusent selon le lieu de travail
En 2018, le niveau de vie médian dans le Pôle métropolitain du Genevois français se monte à 29 357 euros, soit une valeur supérieure à celle enregistrée dans l'Ain (23 422 euros) et en Haute-Savoie (26 599 euros). Du côté suisse du Grand Genève, il atteint 42 084 euros dans le canton de Genève et 56 234 euros dans le district de Nyon. Près de la moitié des ménages du Pôle métropolitain du Genevois français ont déclaré un revenu de l'étranger. Parmi les personnes vivant dans ces ménages, qui comprennent notamment les travailleurs frontaliers, le niveau de vie médian atteint 41 900 euros, soit une valeur proche de celle enregistrée dans le canton de Genève, mais inférieure à celle du district de Nyon. Il est largement plus bas parmi les personnes n'ayant aucun revenu de l'étranger (20 200 euros).Il s’agit des résultats de la note de l’Observatoire statistique transfrontalier (OST) sur les revenus et les inégalités économiques dans le Grand Genève (territoire composé par le Pôle métropolitain du Genevois français côté français, et par le canton de Genève et le district de Nyon, côté suisse). Une fiche thématique complète sur ce sujet sera publiée au premier semestre 2025. Pour l’instant, l'objectif de la présente note est d’en définir précisément la méthodologie ainsi que les indicateurs retenus, sous la contrainte de la comparabilité des statistiques entre les deux pays. Les différences entre la France et la Suisse au niveau des systèmes fiscaux et des systèmes statistiques ont conduit à la mise en œuvre de traitements spécifiques pour s’assurer de diffuser des indicateurs les plus proches possibles.