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Dans les départements frontaliers français, les naissances sont généralement plus nombreuses que les décès, la fécondité restant plus forte que dans les pays voisins. En outre, l’évolution de la population est soutenue par des arrivées de nouveaux résidants plus nombreuses que les départs. Dans les cantons suisses frontaliers, comme au Luxembourg, le solde naturel contribue aussi à la hausse de la population.
Le canton de Genève est le lieu de travail de 115 300 actifs transfrontaliers, soit 54 % de l'ensemble. La quasi-totalité proviennent de la Haute-Savoie (82 300) et de l'Ain (27 800). Concernant le canton de Vaud, parmi les 32 300 actifs transfrontaliers (15 % de l'ensemble), 30 % se déplace depuis la Haute-Savoie (9 800), 28 % du Doubs (9 000) et 20 % de l'Ain (6 500).
La voiture est le mode de déplacement le plus répandu : 80 % pour les actifs transfrontaliers de l'Ain et 78 % pour ceux de Haute-Savoie. Les transports en commun sont particulièrement sollicités par les Haut-Savoyards se rendant dans le canton de Vaud : près de 3 sur dix (28 %) utilisent ce mode de déplacement, notamment lacustre. A titre de comparaison, parmi les actifs transfrontaliers se rendant dans le canton de Genève, 12 % des Haut-Savoyards et 14 % des Aindinois utilisent les transports en commun.
Entre 2014 et 2020, le nombre total d'actifs transfrontaliers travaillant en Suisse augmente en moyenne de 3,0 % par an. La hausse est plus forte parmi ceux qui travaillent dans le canton de Vaud (+ 4,2 % par an en moyenne) que dans le canton de Genève (3,1 %).
La population du GG atteint 1 025 300 habitants au 1er janvier 2019. Entre 2013 et 2019, son taux de croissance annuel moyen est de 1,4 % (+ 82 800 habitants en six ans), soit une croissance moins forte que son parc de logements. C'est également le cas pour le district de Nyon et le Pôle métropolitain du Genevois français, pour lesquels la croissance annuelle moyenne de la population est de respectivement 1,5 % et 1,6 %. Seul le canton de Genève présente un taux de croissance annuel moyen de sa population (+ 1,3 %) supérieur à celui des logements.
Sur les 424 100 logements occupés (ou résidences principales) du GG, 27 % sont des maisons individuelles. Dans le Pôle métropolitain du Genevois français, la part de maisons est importante (42 %), comme dans le district de Nyon (29 %). Elle est plus faible (12 %) dans le canton de Genève, en raison de son caractère particulièrement urbain.
Plus d’un quart des logements occupés dans le Pôle métropolitain du Genevois français ont été construits depuis 2006 (27 %), signe du fort dynamisme de cette zone. Cette part est également assez importante dans le district de Nyon (20 %), alors qu'elle n’est que de 9 % dans le canton de Genève.
Dernières actualités
10.11.23 - En dix ans, forte croissance de la population autour de la frontière française avec la Suisse ou le Luxembourg
Entre 2013 et 2022, la population évolue de façon contrastée dans les territoires situés aux abords des frontières françaises. Elle augmente notamment près de la frontière avec le Luxembourg, de même qu’autour de Genève et du lac Léman, à la fois côté suisse et côté français. Les départements frontaliers français bénéficient de l’élan économique des deux pays limitrophes, les travailleurs transfrontaliers y étant notamment nombreux (215 200 travaillent en Suisse en 2020, et environ 95 800 au Luxembourg). La population croît aussi près des frontières avec l’Espagne et Andorre. Le long de la frontière franco-italienne, l’évolution de la population est très différente : elle augmente côté français, mais diminue côté italien, à l’image des évolutions nationales.Dans les départements frontaliers français, les naissances sont généralement plus nombreuses que les décès, la fécondité restant plus forte que dans les pays voisins. En outre, l’évolution de la population est soutenue par des arrivées de nouveaux résidants plus nombreuses que les départs. Dans les cantons suisses frontaliers, comme au Luxembourg, le solde naturel contribue aussi à la hausse de la population.
09.10.23 - Quatre actifs transfrontaliers français sur cinq viennent travailler en voiture
En 2020, la France compte 215 200 actifs en emploi travaillant en Suisse (nommés actifs transfrontaliers ci-après). A elles seules, les communes d'Annemasse (7 500), Annecy (6 400), Saint-Genis-Pouilly (4 800) et Saint-Julien en Genevois (4 500) en rassemblent un sur dix.Le canton de Genève est le lieu de travail de 115 300 actifs transfrontaliers, soit 54 % de l'ensemble. La quasi-totalité proviennent de la Haute-Savoie (82 300) et de l'Ain (27 800). Concernant le canton de Vaud, parmi les 32 300 actifs transfrontaliers (15 % de l'ensemble), 30 % se déplace depuis la Haute-Savoie (9 800), 28 % du Doubs (9 000) et 20 % de l'Ain (6 500).
La voiture est le mode de déplacement le plus répandu : 80 % pour les actifs transfrontaliers de l'Ain et 78 % pour ceux de Haute-Savoie. Les transports en commun sont particulièrement sollicités par les Haut-Savoyards se rendant dans le canton de Vaud : près de 3 sur dix (28 %) utilisent ce mode de déplacement, notamment lacustre. A titre de comparaison, parmi les actifs transfrontaliers se rendant dans le canton de Genève, 12 % des Haut-Savoyards et 14 % des Aindinois utilisent les transports en commun.
Entre 2014 et 2020, le nombre total d'actifs transfrontaliers travaillant en Suisse augmente en moyenne de 3,0 % par an. La hausse est plus forte parmi ceux qui travaillent dans le canton de Vaud (+ 4,2 % par an en moyenne) que dans le canton de Genève (3,1 %).
15.06.23 - 46 100 logements de plus dans le Grand Genève entre 2013 et 2019
En 2019, le Grand Genève (GG) compte 505 400 logements. Près d'un logement sur deux (47 %) est situé dans le canton de Genève, 44 % dans le Pôle métropolitain du Genevois français et 9 % dans le district de Nyon. Entre 2013 et 2019, le parc total du GG s’est agrandi de 46 100 logements. Sa croissance annuelle moyenne s’établit ainsi à 1,6 %. Avec 2,3 %, le Pôle métropolitain du Genevois français connaît la plus forte hausse. Viennent ensuite le district de Nyon avec 1,7 % et le canton de Genève avec 0,9 %.La population du GG atteint 1 025 300 habitants au 1er janvier 2019. Entre 2013 et 2019, son taux de croissance annuel moyen est de 1,4 % (+ 82 800 habitants en six ans), soit une croissance moins forte que son parc de logements. C'est également le cas pour le district de Nyon et le Pôle métropolitain du Genevois français, pour lesquels la croissance annuelle moyenne de la population est de respectivement 1,5 % et 1,6 %. Seul le canton de Genève présente un taux de croissance annuel moyen de sa population (+ 1,3 %) supérieur à celui des logements.
Sur les 424 100 logements occupés (ou résidences principales) du GG, 27 % sont des maisons individuelles. Dans le Pôle métropolitain du Genevois français, la part de maisons est importante (42 %), comme dans le district de Nyon (29 %). Elle est plus faible (12 %) dans le canton de Genève, en raison de son caractère particulièrement urbain.
Plus d’un quart des logements occupés dans le Pôle métropolitain du Genevois français ont été construits depuis 2006 (27 %), signe du fort dynamisme de cette zone. Cette part est également assez importante dans le district de Nyon (20 %), alors qu'elle n’est que de 9 % dans le canton de Genève.