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La forte dynamique démographique de l’ETG, constatée depuis 1999, représente un défi important qui se manifeste à travers une demande accrue en logements, infrastructures et services publics divers. Au défi de la croissance s’ajoute celui du vieillissement de la population. Dans ce cadre, la réalisation de projections démographiques régulièrement mises à jour apparaît comme une nécessité.
Cette fiche approfondit les résultats diffusés en juillet 2022, voir les tableaux et la note explicative.
La Haute-Savoie et l’Ain comptent, respectivement, 835 200 et 657 900 habitants au 1er janvier 2020. Ils font partie des dix départements de France métropolitaine les plus dynamiques en termes de croissance démographique entre 2014 et 2020.
Notons encore qu'entre les périodes 2009-2014 et 2014-2020, la croissance démographique ralentit tant au niveau national (- 0,2 point) qu'au niveau de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (- 0,3 point) et des deux départements précités (- 0,4 point chacun).
A titre de comparaison, 23 % des actifs en emploi résidant en Haute-Savoie travaillent en Suisse. Cette proportion atteint 60 % dans la commune de Saint-Julien-en-Genevois, située à la frontière avec le canton de Genève.
Les actifs résidant à Annecy qui occupent un emploi de cadre ou de profession intermédiaire sont proportionnellement plus souvent frontaliers : 16 % des cadres et 12 % des professions intermédiaires travaillent en Suisse, contre 10 % parmi l’ensemble des actifs en emploi.
La quasi-totalité des 110 500 actifs transfrontaliers qui travaillent dans le canton de Genève proviennent des départements de la Haute-Savoie (78 900) et de l'Ain (26 900). Les communes haut-savoyardes d'Annemasse (6 600) et d'Annecy (5 600) et celle aindinoise de Saint-Genis-Pouilly (4 200) en comptent le plus grand nombre.
Concernant le canton de Vaud, parmi les 30 900 actifs transfrontaliers, la moitié se déplace de la Haute-Savoie (9 000) et de l'Ain (6 400), principalement des communes aindinoises de Gex (1 700) et de Divonne-les-Bains (1 300), ainsi que de la commune d’Evian-les-Bains (1 200) en Haute-Savoie.
Pour les actifs transfrontaliers aindinois et haut-savoyards, la voiture est le mode de déplacement le plus fréquent : elle représente 79 % des trajets tant en direction du canton de Genève que du canton de Vaud. Les transports en commun sont proportionnellement moins utilisés dans le canton de Genève (12 %) que dans le canton de Vaud (19 %). L’écart entre les deux cantons tient à la forte proportion d’actifs transfrontaliers haut-savoyards utilisant les transports en commun pour se rendre dans le canton de Vaud (28 %), en particulier les transports lacustres. Les deux-roues, motorisés ou non, composent le solde restant (Genève : 9 % et Vaud : 2 %).
Entre 2013 et 2019, le nombre total d'actifs transfrontaliers travaillant en Suisse augmente en moyenne de 2,9 % par an. La hausse est plus importante parmi ceux qui travaillent dans le canton de Vaud (+ 4,8 % par an en moyenne). Les actifs transfrontaliers ayant un emploi dans le canton de Genève augmentent, quant à eux, de 3,0 % en moyenne chaque année.
Dernières actualités
21.03.23 - Entre 191 000 et 390 000 habitants de plus dans l’Espace transfrontalier genevois d'ici à 2050
En 2050, l’Espace transfrontalier (ETG) genevois abriterait entre 1 208 000 et 1 407 000 habitants, soit respectivement 16 % ou 28 % de plus qu’en 2018 (entre 191 000 et 390 000 habitants supplémentaires). Selon le scénario moyen, qui table sur une hausse de 25 %, la population augmenterait plus rapidement dans le Genevois français de l’Ain (+ 33 % entre 2018 et 2050) que dans les autres sous-territoires sous revue (Genevois français de la Haute-Savoie, canton de Genève, district de Nyon). Quel que soit le scénario retenu, la population âgée de 80 ans ou plus progresserait très fortement. Ce groupe d’âges pourrait ainsi comprendre jusqu’à 72 000 personnes supplémentaires (+ 173 %) dans l’ensemble de l’Espace.La forte dynamique démographique de l’ETG, constatée depuis 1999, représente un défi important qui se manifeste à travers une demande accrue en logements, infrastructures et services publics divers. Au défi de la croissance s’ajoute celui du vieillissement de la population. Dans ce cadre, la réalisation de projections démographiques régulièrement mises à jour apparaît comme une nécessité.
Cette fiche approfondit les résultats diffusés en juillet 2022, voir les tableaux et la note explicative.
10.01.23 - La croissance démographique d'Auvergne-Rhône-Alpes portée par l'Ain et la Haute-Savoie
Au 1er janvier 2020, la région Auvergne-Rhône-Alpes, deuxième région la plus peuplée de France, compte 8 079 000 habitants. Portée par les deux départements limitrophes du canton de Genève, la Haute-Savoie (+ 1,1 %) et l'Ain (+ 0,8 %), sa croissance annuelle moyenne est soutenue entre 2014 et 2020 (+ 0,5 %). Elle est supérieure à la moyenne nationale (+ 0,3 %).La Haute-Savoie et l’Ain comptent, respectivement, 835 200 et 657 900 habitants au 1er janvier 2020. Ils font partie des dix départements de France métropolitaine les plus dynamiques en termes de croissance démographique entre 2014 et 2020.
Notons encore qu'entre les périodes 2009-2014 et 2014-2020, la croissance démographique ralentit tant au niveau national (- 0,2 point) qu'au niveau de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (- 0,3 point) et des deux départements précités (- 0,4 point chacun).
29.09.22 - Un actif en emploi sur dix résidant à Annecy travaille en Suisse, surtout dans le canton de Genève
En 2018, parmi les 58 000 actifs en emploi résidant à Annecy, 10 % travaillent en Suisse, majoritairement à Genève. Le nombre des actifs transfrontaliers résidant à Annecy est en forte augmentation : il a doublé depuis 2008, alors que le total de la population active en emploi y est resté stable.A titre de comparaison, 23 % des actifs en emploi résidant en Haute-Savoie travaillent en Suisse. Cette proportion atteint 60 % dans la commune de Saint-Julien-en-Genevois, située à la frontière avec le canton de Genève.
Les actifs résidant à Annecy qui occupent un emploi de cadre ou de profession intermédiaire sont proportionnellement plus souvent frontaliers : 16 % des cadres et 12 % des professions intermédiaires travaillent en Suisse, contre 10 % parmi l’ensemble des actifs en emploi.
22.09.2022. Le canton de Genève groupe plus de la moitié des actifs résidant en France et travaillant en Suisse
En 2019, on enregistre 205 900 actifs résidant en France et travaillant en Suisse (nommés actifs transfrontaliers ci-après). Plus de la moitié (54 %) se rendent dans le canton de Genève, 15 % dans le canton de Vaud et les 31 % restants dans d’autres cantons.La quasi-totalité des 110 500 actifs transfrontaliers qui travaillent dans le canton de Genève proviennent des départements de la Haute-Savoie (78 900) et de l'Ain (26 900). Les communes haut-savoyardes d'Annemasse (6 600) et d'Annecy (5 600) et celle aindinoise de Saint-Genis-Pouilly (4 200) en comptent le plus grand nombre.
Concernant le canton de Vaud, parmi les 30 900 actifs transfrontaliers, la moitié se déplace de la Haute-Savoie (9 000) et de l'Ain (6 400), principalement des communes aindinoises de Gex (1 700) et de Divonne-les-Bains (1 300), ainsi que de la commune d’Evian-les-Bains (1 200) en Haute-Savoie.
Pour les actifs transfrontaliers aindinois et haut-savoyards, la voiture est le mode de déplacement le plus fréquent : elle représente 79 % des trajets tant en direction du canton de Genève que du canton de Vaud. Les transports en commun sont proportionnellement moins utilisés dans le canton de Genève (12 %) que dans le canton de Vaud (19 %). L’écart entre les deux cantons tient à la forte proportion d’actifs transfrontaliers haut-savoyards utilisant les transports en commun pour se rendre dans le canton de Vaud (28 %), en particulier les transports lacustres. Les deux-roues, motorisés ou non, composent le solde restant (Genève : 9 % et Vaud : 2 %).
Entre 2013 et 2019, le nombre total d'actifs transfrontaliers travaillant en Suisse augmente en moyenne de 2,9 % par an. La hausse est plus importante parmi ceux qui travaillent dans le canton de Vaud (+ 4,8 % par an en moyenne). Les actifs transfrontaliers ayant un emploi dans le canton de Genève augmentent, quant à eux, de 3,0 % en moyenne chaque année.
Répartition par commune des actifs transfrontaliers de l'Ain et de la Haute-Savoie dans l'Atlas statistique