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11.04.25 - Les ménages français transfrontaliers ont un niveau de vie proche de ceux du canton de Genève
L’agglomération transfrontalière du Grand Genève, composée du canton de Genève, du district de Nyon et du Pôle métropolitain du Genevois français (PMGF), présente de fortes disparités en termes de niveaux de vie, globalement élevés mais inégalement répartis. Les résultats de la publication de l’Observatoire statistique transfrontalier sont le fruit de la collaboration entre l'Office cantonal de la statistique du canton de Genève (OCSTAT) et l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes.En 2018, le niveau de vie médian s’élève à 42 100 euros1 dans le canton de Genève, à 56 200 euros dans le district de Nyon et à 29 400 euros dans le PMGF. Les habitants du district de Nyon bénéficient ainsi d’un niveau de vie près de deux fois supérieur à ceux du PMGF. Les ménages transfrontaliers du PMGF ont un niveau de vie très proche de la médiane genevoise (41 900 euros) et nettement supérieur aux non transfrontaliers (20 200 euros).
Le travail transfrontalier réduit considérablement le risque d’exposition à la pauvreté, mais contribue aussi à une forte hétérogénéité des revenus au sein du PMGF. Sans surprise, les familles monoparentales sont davantage exposées à la pauvreté que les couples, en particulier ceux sans enfants. Les habitants du PMGF les plus exposés à la pauvreté sont ceux qui ne bénéficient pas de revenus transfrontaliers, souvent domiciliés dans des zones urbaines très proches du canton de Genève.
Les inégalités de revenus sont élevées dans le Grand Genève.
- Une première mesure d'inégalité, l'indice de Gini, montre que les disparités de niveau de vie sont plus importantes dans le canton de Genève (0,42) que dans le PMGF (0,36) et que dans le district de Nyon (0,37). La présence de très hauts revenus, surtout dans le canton de Genève, influence fortement cet indice.
- Une autre mesure d'inégalité, le rapport interdécile, souligne un aspect différent des disparités de niveau de vie : les 10 % les plus aisés ont un niveau de vie au moins 5,4 fois plus élevés que les 10 % les plus modestes dans le PMGF, soit davantage que dans le canton de Genève (4,7) et dans le district de Nyon (4,5).
24.01.25 - Ralentissement de la croissance de la population dans la région transfrontalière
Au 1er janvier 2022, la population de l'Espace transfrontalier genevois (ETG), composé du canton de Genève, du district de Nyon et de la zone d’emploi du Genevois français, compte 1 019 900 habitants. La moitié réside dans le canton de Genève, 40 % dans le Genevois français et 10 % dans le district de Nyon.La population de l'ETG affiche une croissance de 1,1 % par an en moyenne au cours de la période 2016-2022. Cette augmentation est moins marquée que celle enregistrée entre 2011 et 2016 (+ 1,6 %). C'est la zone d'emploi du Genevois français qui connait le plus grand ralentissement : la population y augmente de 1,4 % par an en moyenne au cours de la période 2016-2022, contre 2,3 % entre 2011 et 2016. Concernant la partie suisse de l'ETG, la croissance annuelle moyenne passe de 1,6 % entre 2011 et 2016 à 1,2 % entre 2016 et 2022 dans le district de Nyon, et de 1,2 % à 0,8 % dans le canton de Genève pour les mêmes périodes.
Les communes de l'ETG qui connaissent les hausses les plus importantes entre 2016 et 2022 sont Chevry (+ 5,8 % par an en moyenne) dans le Genevois de l'Ain, Chevrier (+ 5,6 %) dans le Genevois de la Haute-Savoie, Vich (+ 4,4 %) dans le district de Nyon et Soral (+ 4,4 %) dans le canton de Genève.

10.12.24 - Les actifs transfrontaliers parcourent en moyenne 28 km pour se rendre au travail en Suisse
En 2021, 138 000 habitants de la région Auvergne–Rhône-Alpes travaillent en Suisse (nommés actifs transfrontaliers ci-après), principalement dans les cantons de Genève et de Vaud. La distance moyenne de leur trajet domicile travail est de 28 km, soit 2,2 fois celle des autres actifs en emploi de la région.Le trajet est le plus souvent parcouru en voiture : 77 % des actifs transfrontaliers l’utilisent. Entre 2010 et 2021, la part des trajets automobiles diminue de 6 points de pourcentage. En raison notamment du développement de l'offre de transport en commun ces dernières années (liaisons lacustres sur le Léman, Léman Express, tramway Annemasse-Genève), les baisses sont plus importantes dans la zone d'emploi du Chablais (- 9 points) et dans celle du Genevois français (- 8 points). Dans cette dernière, plus de la moitié des actifs en emploi (53 %) exercent leur activité en Suisse. Il s'agit de la zone d'emploi, en France, qui présente la plus forte proportion d'actifs transfrontaliers dans sa population active en emploi.